Appel à communication : De la rue au musée. "Silences et sons du Moyen Age à nos jours : Perceptions, identités sonores et patrimonialisation"

Sujet : De la rue au musée. 3Silences et sons du Moyen Age à nos jours : Perceptions, identités sonores et patrimonialisation".
Lieu : Université de Versailles site de St-Quentin-en-Yvelines
Date : Journées d'études du 15 et 16 novembre 2012
A rendre pour le : 1 septembre 2012
Contacts : delarueaumusee@gmail.com


Problématique :

Jingles, musiques écoutées dans l’intimité des casques audio pour s’abstraire du monde qui nous entoure, plaintes de nouveaux habitants des campagnes contre les nuisances sonores causées par le chant matinal du coq ou le tintement des cloches : les sons font partie de notre quotidien, mais la perception que nous en avons est intimement liée à la société dans laquelle nous évoluons. Bruits, sons et silences participent depuis longtemps à la construction d’une sociabilité commune et de nombreux chercheurs s’intéressent au paysage ou à la signature sonores des quartiers[1]. Les architectes et urbanistes ont été certainement les premiers à s’emparer de la question des "paysages sonores", théorisée par le compositeur canadien R. Murray Shafer[2], aujourd’hui suivis par les géographes[3], acousticiens ou plasticiens sonores qui proposent une analyse des espaces vécus[4]. Aujourd'hui, géographes, juristes, physiciens, architectes, urbanistes, historiens et littéraires peuvent se rencontrer autour de cette thématique, dont l’irruption récente dans le champ de l’histoire de l’environnement rejoint des réflexions sur la perception des pollutions dans le monde moderne et contemporain[5].
Pourtant, le monde contemporain n’est pas le seul espace d’expérimentation de la perception ou de la diffusion des sons. Le Moyen Âge et le monde moderne, dans lesquels l’oralité joue un rôle essentiel, sont sensibles aux bruits et aux silences et donnent une très grande place à la voix, y compris parfois dans des actes juridiques, comme le rappelle justement Lucien Febvre dans son analyse du monde de Rabelais[6]. Arlette Farge signale ainsi l’importance de ces voix dans la connaissance du monde moderne, voix difficiles à retrouver pour l’historien alors que l’on ne sait pas encore en garder d’enregistrement, mais qui nous interpellent à travers les journaux intimes, les gazettes rappelant l’environnement sonore des rixes, et bien entendu les archives judiciaires pleines de ces cris retranscris[7]. Historiens et ethnologues, avec leurs outils différents, peuvent ainsi légitimement vouloir « reconstituer le paysage sonore du passé[8] », s’interroger sur la nature et la perception des sons en fonction des époques comme des espaces. Les linguistes, quant à eux, se pencheront sur la "lexicalisation" de ce paysage sonore ; et les littéraires interrogeront le transfert dans l'écrit de ces perceptions auditives, sur ses permanences et ses différences.
La question de la « trace du son » est aussi révélatrice d’une approche renouvelée de l’histoire culturelle. Les périodes anciennes utilisent l’écrit pour nous décrire ces sons intempestifs et hors-la-loi ou pour signaler, via l’usage des testaments oraux effectués pendant la grande Peste, la place primordiale accordée à la langue et à l’ouïe dans le monde sensible. Les enluminures aussi peuvent être le lieu d’une représentation d’une ambiance sonore (et non pas d’une musique savante et codifiée), tout comme peuvent l’être les transcriptions anciennes de musique n’utilisant pas les codes musicaux existants depuis le milieu du Moyen Âge. La littérature rend compte de l'harmonie, de la dissonance, de la nuisance, de façon imagée ou non. L’enregistrement sonore a lui aussi une histoire singulière : s’il on met de côté les enregistrements de musique savante, l’utilisation des enregistrements d’ambiance par les ethnologues dans leurs premières recherches, utilisation aujourd’hui généralisée dans l’étude des sociétés très contemporaines, pose aussi la question de la conservation et du statut de ces enregistrements. À l’instar des images dont on savait qu’elles pouvaient mentir[9], les sons deviennent un moyen d’embellissement d’une carte postale, d’une campagne publicitaire ou de quartiers de ville sans que l’on ne sache la provenance de ces enregistrements.
La ville contemporaine, également, est le lieu d'un "combat du son". Bateleurs, camelots et saltimbanques ont disparu du Boulevard du Crime et il semble s'instaurer un règne du calme, au point que Paris, Ville lumière, serait devenue une ville qui dort. Des évènements ponctuels (Nuit blanche) ou des initiatives "spectaculaires" (Les Pierrots de la Nuit, "brigades d'intervention artistiques nocturnes", dont le but est "d'éveiller sans réveiller") témoignent de cette lutte silence/son. Les expériences sont nombreuses et il conviendra d’interroger cette dualité entre calme et sonore, et de réfléchir aux nombreuses significations que les habitants, en particulier, accordent à ces adjectifs comme à la place de la lutte contre le bruit dans la ville contemporaine.
La matérialité de l’oralité et du son est aussi une réalité attestée  au moins depuis le XIXe siècle, et pourtant peu de chercheurs s’interrogent encore sur la patrimonialisation actuelle de ces sons et de ces images sonores, devenues pour certaines de véritables identités sonores. Les champs de cette patrimonialisation et de cette valorisation sont nombreux, mais on peut aussi penser à l'habillage sonore des documentaires, des émissions de radio, ou encore des émissions de télé-réalité - où les "scies" sentimentales du moment, distillés à petite dose, mais identiques d'une chaîne à l'autre, "signalent" le genre télévisuel et jouent pour le téléspectateur le rôle de marqueur identitaire.
Regroupant des chercheurs venus d’horizons différents, littéraires, linguistes, historiens, architectes, géographes, acousticiens et praticiens du son, l’initiative « silences et sons du Moyen Âge à nos jours » se propose de réunir des contributions venues de tous horizons autour des thématiques suivantes :
  • histoire, perceptions, expression et mesures des environnements sonores
  • identités sonores : comment se forgent ces identités reconnaissables aux premiers sons, comment sont elles conservées et érigées en véritable patrimoine sonore ? (échelle d’une entreprise, d’un programme radiophonique ou d’une émission télévisuelle, mais aussi échelle d’un quartier ou d’une ville)
  • conservation et cartographies des paysages sonores anciens et contemporains. Le rôle de la retranscription et de la fabrication des sons peut être aussi une piste de réflexion à creuser autour de l’identification des sons.
  • représentations des musiques civiques (au moment des fêtes urbaines, des charivaris, des liturgies parfois), transcription sonore
  • indexation et diffusion des ambiances sonores depuis la création des enregistrements sonores : quelle politique patrimoniale, quels enjeux pour la société contemporaine
  • l’usage de l’outil sonore dans le champ des enquêtes sociales et historiques
  • représentations et évocations des scènes "sonores" dans la littérature et les arts. Il s'agit aussi d'interroger la littérature, forme de retranscription d’une identité sonore. Le "son" signale-t-il également des écoles différentes (amour du "bruit" pour les romantiques, retranscription de la ville bruyante pour les réalistes, quête de l'harmonie musicale pour les symbolistes?)

Comité scientifique :
Juliette Aubrun, historienne, CHCSC (UVSQ)
Maria Basile, architecteurbaniste, MRTE (UCP)
Catherine Bruant historienne de l’architecture, LéAV (ENSAV)
Christian Delporte, historien, CHCSC (UVSQ)
Corinne François-Denève, littérature française XIXe-XXe, CHCSC (UVSQ)
Anne Hertzog, géographe, MRTE (UCP)
Laura Kendrick, littérature médiévale, ESR (UVSQ)
Catherine Lavandier, acousticienne, MRTE (UCP)
Julien Longhi, linguiste, CRTF (UCP)
Damien Masson, urbaniste, MRTE (UCP)
Nathalie Simonnot, historienne de l’architecture, LéAV (ENSAV)
Jean-Claude Yon, historien, CHCSC (UVSQ)

Comité d'organisation :
Juliette Aubrun, MCF en histoire contemporaine, CHCSC (UVSQ)
Pauline Delaitre, doctorante en acoustique, laboratoire MRTE (UCP)
Cédric Fériel, doctorant en histoire de l’architecture, UVSQ-IEP de Paris (ENSAV/UVSQ)
Corinne François-Denève, MCF en littérature française, XIXe-XXe siècles, CHCSC (UVSQ)
Catherine Lavandier, MCF en acoustique, laboratoire MRTE (UCP)
Damien Masson, MCF en urbanisme, laboratoire MRTE (UCP)
Nathalie Simonnot, ingénieur de recherche, historienne (ENSAV)

Informations pratiques :

Les propositions de communication, titre + résumé de 300 mots, doivent être accompagnées d'une présentation rapide de l'auteur et de son rattachement institutionnel. Elles seront examinées par l'équipe d'organisation aidées de ceux des membres du comité scientifique en cours de constitution qui le souhaitent.

Appel à contribution : Dictionnaire des créatures mythiques, légendaires, improbables des voyageurs

Sujet : Dictionnaire des créatures mythiques, légendaires, improbables des voyageurs
Lieu : université de Malte
Date : pas de date (ce n'est pas un colloque)
A rendre pour le : 31 janvier 2013
Contacts : dominiquelanni@yahoo.fr


Problématiques :

Le but de ce dictionnaire serait, dans la lignée du numéro spécial consacré par la revue Chemin d’étoiles, dirigée par  Emeric Fisset et Julie Boch, au Bestaire des voyageurs, de présenter les créatures humaines et animales, aperçues, décrites, imaginées, rêvées ou fantasmées par les voyageurs de l’Antiquité au XXIe siècle.
Parmi ces créatures et parmi une liste non exhaustive figureront le Géant patagon, le nain fuégien, le Lapon, le Hottentot, le Niam-Niam, l’Amazone, le Sciopode, le Blemye, le Garamante, le Monoculus, la Sirène, le Kraken, le Lézard du Cap, la Vache marine, l’Ile baleine… Les notices devront allier informations scientifiques et anecdotes. Le style devra être vif, alerte, éviter le jargon. Le lecteur devra pouvoir en même temps se cultiver et se distraire.
Il s’agira pour chacune d’entre elles de remonter à ses origines, de présenter ses représentations, de mettre en évidence leur évolution et leur fortune, dans la culture populaire, dans la culture littéraire etdans la culture scientifique ; dans l’imaginaire des voyageurs comme dans l’imaginaire collectif appréhendé de manière plus globale.
Toutes les personnes désireuses de rédiger une ou plusieurs notices sont priées de m’indiquer la ou les notices sur lesquelles elles souhaiteraient travailler, au plus tard au 15 août, afin que Valérie Dumeige et moi-même puissions établir la liste des entrées. Une fois celle-ci établie et les notices confirmées avec chaque auteur, les textes, établis suivant le protocole indiqué ci-dessous, devront m’être adressés au plus tard le 31 janvier 2013 par courriel à l’adresse suivante :

Présentation des notices :
Les notices compteront entre 4500 et 15000 caractères (espaces com-pris). Le titre, en petites majuscules et en caractères gras, sera suivi du texte, des références bibliographiques, puis du nom de l’auteur suivi de son affiliation académique.
Les références bibliographiques de chaque article seront réduites à l’essentiel afin que la bibliographie en fin de volume ne soit pas encyclopédique ! Elles seront classées en deux sections : sources primaires et sources secondaires, de la manière suivante :
Ouvrage
Nom de l’auteur et prénom, titre de l’ouvrage, lieu de publication, éditeur, année, « collection ».
Article
Nom de l’auteur et prénom, « article », dans prénom et nom de l’éditeur ou des éditeurs, titre de l’ouvrage, lieu de publication, éditeur, année, « collection ».


Illustrations :
Adresser les clichés, d’excellente qualité, en noir et blanc exclusivement, en fichier PDF attaché, dans le même courriel.

10.000 !!!

WOUHOU !
Notre site de Maren vient de passer AUJOURD'HUI même, 
maintenant en live tout de suite à l'instant, 
le cap anniversaire non négligeable et non négligé 
des 10.000 visites !!!
Il fallait le signaler ! Tout de même !

Merci à tous ceux qui font partie de ces 10.000 visiteurs : aux curieux éphémères occasionnels et aux ambitieux tenaces forts réguliers grâce auxquels et pour lesquels nous sommes bien là toujours présents et sans lesquels nous ne sommes rien !

Rappelons également que nous sommes toujours ouverts aux connaissances susceptibles de combler les lacunes que peut encore montrer le site, aux propositions de développement auxquelles nous n'avons pas encore pensé, aux idées de modifications qui pourraient simplifier votre lecture...

WOUHOU donc et cap sur les 20.000 !!!

Les modératrices,
Clotilde Touze
Orianne Lanciaux

Journée d'études du 7 juin : Programme

Les Femmes et la justice au Moyen Âge et à la Renaissance

10h00 : Accueil

10h15 : Martine CHARAGEAT (Bordeau III) : "Femmes et justice en Aragon à la fin du Moyen Âge"
11h15 : Jean MEYERS (Montpellier III) : "Dhuoda et la justice d'après le Liber manualis"

Repas

14h00 : Myriam WHITE LE GOFF (Arras) : "Procès de reines : Iseut et Guenièvre"
15h00 : Rosalind BROWN-GRANT (Leeds) : "La femme dans les romans "bourguignons" illustrés par le Maître de Wavrin"

16h00 : Pause

16h30 : Anne PAUPERT (Paris VII) : "La figure de Justice et la notion de justice dans la Cité des Dames de Christine de Pizan"
17h30 : Nicolas LOMBART (Orléans) : "Justice est une femme : le mythe d'Astrée à la Renaissance"

Le feu et le lieu. La baronnie de Sévérat-le-Château à la fin du moyen Âge

Titre : Le feu et le lieu. La baronnie de Sévérat-le-Château à la fin du moyen Âge.
Auteur : Juliette Dumasy
Edition : le CTHS (Comité des Travaux Historiques et Scientifiques)
Date de parution : 2011
ISBN : 978-2-7355-0754-2
Prix : 28,40E (commander)

Collection : CTHS Histoire
Numéro : 46
Format : 15 x 22 cm
Nb de pages : 432 pages + 16 planches couleurs

Résumé :
Prenant pour guide une carte du pays de Sévérac-le-Château au début du XVIe siècle, cet ouvrage est conçu comme un voyage à travers les paysages et les communautés du Rouergue. Doté de riches illustrations, il offre un éclairage inédit sur la morphologie des mas (hameaux) et sur l'architecture des châteaux, églises et demeures qui fondent le réseau de peuplement. Portant le regard à l'intérieur des maisons, il nous invite au coeur des familles-feux en analysant leurs stratégies et leurs pratiques, et pose la question de leur intégration dans les réseaux de solidarité et de pouvoir.

Rares sont les ouvrages qui proposent une étude approfondie d'un pays d'habitat dispersé à la fin du Moyen Âge. Juliette Dumasy donne ici la possibilité de combler cette lacune en révélant la dynamique des rapports sociaux et des relations bourg/hameaux. En écho aux travaux sur l'habitat groupé, elle parvient avec succès à mettre en avant l'existence d'un modèle d'organisation économique et social propre aux terres de mas.

La Sepmaine ou Création du monde

Titre : La Sepmaine ou Création du monde. Tome III. Annotations de Pantaleon Thevenin
Sous la direction de : Denis Bjaï
Auteurs : Denis Bjaï, Sophie Arnaud-Seigle, Yvonne Bellenger, Jean Céard, Véronique Ferrer, Sabine Lardon, Jean-Claude Ternaux
Edition : Classiques Garnier
Date de parution : 8 mars 2012
ISBN : 978-2-8124-0373-6
EAN : 97828124037306
Prix : 57 (commander)

Collection : Textes de la Renaissance
Numéro : 175
Format : 15 x 22 x 4 cm
Nb de pages : 912 pages

Résumé :
Complémentaire de celui du pasteur Simon Goulart, le commentaire de La Sepmaine rédigé par le précepteur lorrain Pantaleon Thevelin éclaire le long poème de Du Bartas de très nombreuses annotations d'ordre rhétorique, philosophique et encyclopédique. Il n'a pas reparu depuis son unique édition parisienne de 1585.



Charlène Gedoux

Directeur de recherche : 
Jean-Patrice BOUDET

Sujet de mémoire : 
"Les miniatures du Songe de Pestilence d'Henri de Ferrières, 2e tome des Livres du roy Modus et de la royne Ratio (ms fr 12399)"

Cursus universitaire :
  • 2011-2013 : Master d' Histoire et Etudes des pouvoirs
  • 2008-2011 : Licence d'Histoire à l'Université d'Orléans

Disparition de Jean Dufournet


Nous venons d'apprendre la disparition de Jean DUFOURNET, grand médiéviste dans le domaine de l'Histoire Littéraire.
Les études médiévales sont en deuil.

Domaines de recherche :
- Le courant « gothique » ou réaliste au XIIIe siècle
- La poésie au Moyen-Âge (aux XIIe-XIIIe s. et au XVe siècle)
- Les Ecrivains de la quatrième croisade
- L’histoire au XVe siècle.

Dernières publications (limitées aux livres parus entre 2002 et 2007) :
- 2002 : Commynes, Mémoires sur Charles VIII et l’Italie (livres VII et VIII), éd.bilingue, G.F.
- 2003 : Littératures française du Moyen-Âge, 2 vol., en coll. avec Claude Lachet, G.F.
- 2004 : Geoffroy de Villehardouin, La Conquête de Constantinople, éd.bilingue, G.F.
- 2004 : Robert de Clari, La Conquête de Constantinople, Champion (Champion Classiques/Le Moyen-Âge)
- 2005 : Jean Bodel, Le Jeu de Saint Nicolas, éd.bilingue, Champion (Champion Classiques/Le Moyen-Âge)
- 2005 : Le Garçon et l’Aveugle, éd.bilingue, Champion (Champion Classiques/Le Moyen-Âge)
- 2005 : L’Univers de Rutebeuf, Orléans, Paradigme.
- 2006 : Le Roman de Renart dans tous ses états, Orléans, Paradigme.
- 2007 : Commynes, Mémoires sur Louis XI, (livres I-VI), en 2 vol., G.F., éd.bilingue.

Source : CEMA

Jeanne d'Arc : changement de dernière minute


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"Cher(e)s Collègues et ami(e)s,
Veuillez trouver ci-joint le programme définitif du colloque d'Orléans sur "Jeanne d'Arc: histoire et mythes". Dietmar Rieger ne pouvant finalement venir du fait de l'accident qui est arrivé à son épouse, c'est notre collègue Gerd Krumeich, de l'Université de Dusseldorf, qui a accepté de faire l'introduction, et nous l'en remercions très vivement. Du coup, et à sa demande, nous avons modifié l'ordre des interventions du mercredi 9, afin qu'il ne parle pas deux fois dans la matinée. Un courrier suit sur les modalités pratiques de l'organisation.
Très cordialement à vous et en attendant d'avoir le plaisir de vous voir la semaine prochaine à Orléans.
Au nom des organisateurs,
Jean-Patrice Boudet"

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Voici donc le nouveau programme du colloque sur Jeanne d'Arc :

Mercredi 9 mai
10h      Accueil des participants

10h15 Gerd Krumeich (Université de Dusseldorf), Introduction

10h45 Jacques Chiffoleau (EHESS), Le procès de Jeanne : l’exception et l’ordinaire

11h30  Olivier Bouzy (Centre Jeanne d’Arc, Orléans), Une transcription inédite du manuscrit de la minute française du procès de condamnation

12h15 Pause déjeuner

           
13h30 Gerd Krumeich (Université de Dusseldorf), La guerre des cédules de l’abjuration de Jeanne d’Arc

14h15 Xavier Hélary (Université Paris-Sorbonne), L’information posthume dans le procès de Jeanne

15h      Vicki L. Hamblin (West Washington University), Jeanne dans le Mystère du Siège d’Orléans

15h45  Pause café

16h      Laurence Silvestre (Université Paris I), L’inquisiteur Jean Bréhal et la légende noire de Pierre Cauchon

16h45 Pierre-Gilles Girault (Conservateur, château de Blois), Une fausse Jeanne, Claude des Armoises

17h30  Françoise Michaud-Fréjaville (Université d’Orléans), La Jeanne d’Arc de Wingfield (fin du XIXe siècle)


Jeudi 10 mai

10h      Philippe Contamine (Institut de France), Jeanne d’Arc et les politiques : l’Ancien Régime

10h45  Christian Renoux (Université d’Orléans), Jeanne d’Arc entre sainteté et manipulation politique : l’influence de la connaissance de ses procès dans la construction de son image (XVe -XIXe siècle)

11h30  Paule Petitier (Université Paris VII), Jeanne vue par Michelet


12h15  Pause déjeuner


13h30  Yann Rigolet (Université d’Orléans), Jeanne d’Arc chez les frontistes : faire-valoir médiatique ou marqueur identitaire ?

14h15  Makiko Nakazato (Université Iwate, Ueda), Jeanne d’Arc dans la littérature du XXe siècle en France et au Japon

15h      Catherine Guyon (Université de Nancy II), Le cycle des vitraux de l’église Sainte-Jeanne d’Arc de Lunéville : un cycle johannique méconnu

15h45  Pause café

16h      Julie Deramond (Université de Toulouse-Le Mirail), Jeanne d’Arc en musique (fin du XVIII– début du XIXe siècle)

16h45  Colette Beaune (Université Paris Ouest), Conclusions